"Et si je vous disait
qu'il y a dans le cerveau des consomateurs un buton d'achat? Et si je
vous apprenait comment pousser ce buton d'achat? Et si cella ne
prennait que deux heures de votre temps ce matin?
(…)
Devinnez quoi? La
partie de notre cerveau qui réflechie influence notre décision,
mais ce n'est pas elle que la déclenche. Elle n'est pas le boss. La
partie de notre cerveau qui déclenche notre décision s'appelle le
cerveau réptilien. Il se trouve ici, entre les deux hémisphères.
Vous comprenez? On décide au même niveau qu'un crocodile, qu'un
reptile. Pour quoi?
(…)
Le cerveau reptilien
est le royaume de la douleur et de la peur, le royaume du
subconscient. Donc, si vous voulez réussir, vous ne devriez
s'arreter au niveau des besoins des consomateurs, à ce qu'il
souhaite, mais vous devriez creuser profondement pour trouver leur
douler et developer un business qui répond à cette douleur."
Desculpem pelos erros da transcrição. O interessante da fala do sujeito é que ao invés da mais comum ênfase sobre o desejo, ele honestamente remete sobretudo ao medo. Se de um lado o marketing nos agarra pelos medos e de outro o sistema produtivo e o sistema social, mesmo não produtivo, os criam e inflam (Laval), faz sentido, não? Cuida-se de todas as portas.
Duas ameaças à vida na Terra, tal como a conhecemos, guerra nuclear e apocalipse climático.
"Just the fact that a
nuclear war is even considered thinkable is really an astonishing
commentary on human imbecility, again, the first strike, the attacker
would be destroyed, there's no question about that. To be planning
for something like this, you can't find words to describe it.
32:28
What's been found over
the years, and what's indeed shown in careful studies is that the
most important mode of organization is face to face contact, that
actually shows even in political campaings. There was an interesting
study recently by Andrew Coburn, a very good military analyst,
journalist, for the atlantic i think, in which he revealed a series
of studies analysing how political spending influences elections,
turns out that the impact is pretty slight, people don't pay much
attention to TV ads, but what has an enourmous effect is canvassing,
going door to door and talking to people, that turns out to have a
huge impact. Incidently, that doesn't mean that the political
spending is wasted by the people who spend it, because remember they
are not just trying to get their candidate in, they're buying
something very precious called access, if you fund a political
candidate, that candidate's door are open to your lobbyists and
corporate lawyers, who can go in and write the legislation that's the
candidate ultimately will sign, that's the way the legislative
process works
it also does have an
impact on the electoral process, but what really has a major impact
is talking to people, that means local organization expanding to
national and international organization
we know that from
history, just take a look at the major achievements of say even the
past generation, civil rights movement, womens rights, opposition to
nuclear weapons, environmental concerns, it all developed this way,
and that goes way back to abolitionism, overthrowing the feudal
system, as far back as you go, it's really a job for everyone,
wherever you happen to be, whatever opportunities."
"... uma figura jurídica que é a foraclusão, que também foi utilizada na psicanálise não por outra razão para descrever a psicose, ou seja, um tipo de construção simbólica em que vc elimina um fato como se ele nunca tivesse ocorrido, no caso do processo jurídico vc não pode mais se referir ao fato, vcs podem ter certeza de que as pedaladas fiscais foram foracluídas."
Perdoem-me os erros de grafia no francês, se alguém tiver algum reparo por favor deixe um comentário
1:13:43
Dans le dernière
partie du livre nous avons consacré un chapitre à la question du
sujet neoliberal, la fabrication du sujet neoliberal. C'est-à-dire
que pour nous le neoliberalisme donc est un système de normes que va
jusqu'à modeler les pratiques, les conduites, mais égalmente a
refaçonner d'une certaine façon le sujet, entendant par là, je ne
sais pas si les psychanalystes sont eux tous d'accord avec notre
formulation, on supposant par là qu'un sujet ou une subjectivation
est un processus, est une construction qui depend d'un certain nombre
de dispostifs.
1:14:55
Justement une
subjectivité qui peut se transformer en function de dispositifs.
En fait, ce qui nous a
interesser, c'est justement, comme le disait Christian, de partir de
la souffrance. Dans le dernier chapitre nous partons de la souffrance,
c'est à dire finalement de cette vaste litterature clinique, qui
témoigne, comme il l'a dit, des modifications dans les l'économies
psychiques, dans l'expressions simptomatiques que les psychanalistes,
les psychologues, ou le monde psy en général peut percevoir et
enregistrer. Pour nous ç'a été extremement intéressant de partir
de là pour remonter aux dispositifs qui dans les entreprises, dans
le monde du travail, dans le monde de l'école, partout dans la
société peuvent précisement avoir ces effets de souffrance.
1:16:24
Mais justemente la
souffrance dépasse seulement un effet, et je suis tout à fait
d'accord avec vous, vous pensez la souffrance comme une fonction,
comme un element, comme un ingredient qui fait parti du mode de
gouvernement neoliberal, en realité, de quoi s'agit-il? Si l'on part
des modes de gouvernement des individus, on s'apperçoit qu'en
réalité des dispositifs sont des dispositifs qui poussent à la
performance, qui poussent partout à l'au-delà, aux dépassement de
soi, qui poussent comme dans l'esport d'haute competition à aller
au-delà de soi , c'est que nous avons appeler dans le livre, d'un
terme que nous avons inventer, l'ultrasubjectivation, qui signifie
qu'il y a une injuction permanente à aller au-delà de soi-même.
1:18:05
Et on comprend alors
porquoi la souffrance est un element indispensable de cette
ultrasubjectivation, que a précisement aller toutjour au-delà de
soi suppose precisement toutes les formes de simptome, que l'on peut
aujourd'hui reperer, c'est-à-dire finalemente en particulier cet
sentiment de l'impuissance, le fait de ne pas pouvoir, le fait de se
culpabiliser, du fait même de se responsabiliser en permanence,
d'être mise en question, mise en cause precisement pour ne pas
attendre l'escor (?) pour ne pas se dépasser soi-même, donc je
crois qu'il faut bien comprendre que cette souffrance, il faut la
rapporter à la concurrance, il faut la rapporter également à ce
que nous appelons la subjectivation capitaliste: subjectivation
capitaliste est le fait que le sujet a s'identifié a un valeur que
s'auto-valorise. Un valeur que s'auto-valorise ça s'appele en
économie politique, et surtout chez Marx, ça s'appele le capital, en
d'autres termes, c'est tout qu'il y a de tout a fait original, de
tout a fait inédit, je dirait de tout a fait innui (?) dans le monde
psychique, dans l'univers subjectif, et que nous sont imposés, c'est
que nous avons à vivre comme des capitaux ayant à s'auto-valoriser,
faute de quoi nous manquons, nous souffrons, ne nous sommes pas dans
la normalité.
C'est une énorme de-limitation. Ça parait tout a
fait étrange. Les sociologue apprennent à nos étudiantes que la
norme c'est un limite, chez Durkheim, chez des sociologue (?) la
norme est faite pour contenir, pour retenir, pour limiter les
pulsions, restraindre le domaine des interes et des égoismes. Avec
le neoliberalisme nous avons une norme, qui certains appelent
perverse, une norme que vise à l'ilimitation, au pousser hors (?), au
plus-de. “Plus-de” c'est l'expression à la fois de Marx et de
Lacan. Je pense que Lacan avait particulierment compris que chez Marx
la logique du plus-de pouvez, de toujours plus-de, pouvait s'étendre
au functionement psychique, c'est etai le mot, la clé de la
juissance, mais la juissance c'est pas le bonheur du liberalisme
classique, c'est pas l'équilibre, ce pas l'homeostasie du petit
bonne homme psychologique, c'est justement cette façon, ces
incitation à ne jamais connaitre de repos, jamais connaitre de
repit.
Vous ne serait jamais tranquille, vous n'aurais jamais de
paix, vous serait toujours en guerre, voilà cet que nous dit le
neoliberalisme, vous serait toujours en guerre, parce que vous serait
toujours en concurrence, il n'y aurait jamais du fin à la guerre que
nous avons à entretenir les uns avec les autres, les pays entre eux,
les économies entre elles. Le monde de cette manière fonctionne
dans une logique que peut paraitre totalement absurde, cette
concurrence ilimité pour aucune fin. C'est le cas de le dire. Je
crois que c'est cette souffrance que nous ressentons tous, une
souffrance que risque fort de s'agraver, puisque les limites en
realité on les connait, les limites objectives nous les connaissons,
c'est qu'il n'y a pas plusiers planetes, il n'y a pas plusiers vies
non plus, et donc nous savons parfaitement ce qui l'en nait de la
finitude, mais nous avons un système de normes neoliberales qui
precisement sont en train de nier toute limites, ils imposent comme
norme l'ilimitation, qui est en réalité l'ilimitation du capital
devenu sujet, devenu forme subjective. C'est en celà qu'il est
temps, il est vraiment temps d'imaginer autre chose, d'imaginer un
autre système des normes, d'imaginer un une nouvelle forme
d'existence, qui soit précisement deflacioniste, c'est-à-dire qui
nous améne à ne pas entrer dans cette concurrence sans fins, sans
répit et sans repos.