Wednesday, November 16, 2016

Diário de "leitura": Neuromarketing, votre cerveau les intéresse




 

40:40
"Et si je vous disait qu'il y a dans le cerveau des consomateurs un buton d'achat? Et si je vous apprenait comment pousser ce buton d'achat? Et si cella ne prennait que deux heures de votre temps ce matin?
(…)
Devinnez quoi? La partie de notre cerveau qui réflechie influence notre décision, mais ce n'est pas elle que la déclenche. Elle n'est pas le boss. La partie de notre cerveau qui déclenche notre décision s'appelle le cerveau réptilien. Il se trouve ici, entre les deux hémisphères. Vous comprenez? On décide au même niveau qu'un crocodile, qu'un reptile. Pour quoi?
(…)
Le cerveau reptilien est le royaume de la douleur et de la peur, le royaume du subconscient. Donc, si vous voulez réussir, vous ne devriez s'arreter au niveau des besoins des consomateurs, à ce qu'il souhaite, mais vous devriez creuser profondement pour trouver leur douler et developer un business qui répond à cette douleur."

Desculpem pelos erros da transcrição. O interessante da fala do sujeito é que ao invés da mais comum ênfase sobre o desejo, ele honestamente remete sobretudo ao medo. Se de um lado o marketing nos agarra pelos medos e de outro o sistema produtivo e o sistema social, mesmo não produtivo, os criam e inflam (Laval), faz sentido, não? Cuida-se de todas as portas.

 

Monday, November 7, 2016

Diário de "leitura": Noam Chomsky, After the electoral extravaganza


Duas ameaças à vida na Terra, tal como a conhecemos,  guerra nuclear e apocalipse climático.
 
"Just the fact that a nuclear war is even considered thinkable is really an astonishing commentary on human imbecility, again, the first strike, the attacker would be destroyed, there's no question about that. To be planning for something like this, you can't find words to describe it.

 
32:28
What's been found over the years, and what's indeed shown in careful studies is that the most important mode of organization is face to face contact, that actually shows even in political campaings. There was an interesting study recently by Andrew Coburn, a very good military analyst, journalist, for the atlantic i think, in which he revealed a series of studies analysing how political spending influences elections, turns out that the impact is pretty slight, people don't pay much attention to TV ads, but what has an enourmous effect is canvassing, going door to door and talking to people, that turns out to have a huge impact. Incidently, that doesn't mean that the political spending is wasted by the people who spend it, because remember they are not just trying to get their candidate in, they're buying something very precious called access, if you fund a political candidate, that candidate's door are open to your lobbyists and corporate lawyers, who can go in and write the legislation that's the candidate ultimately will sign, that's the way the legislative process works
it also does have an impact on the electoral process, but what really has a major impact is talking to people, that means local organization expanding to national and international organization
we know that from history, just take a look at the major achievements of say even the past generation, civil rights movement, womens rights, opposition to nuclear weapons, environmental concerns, it all developed this way, and that goes way back to abolitionism, overthrowing the feudal system, as far back as you go, it's really a job for everyone, wherever you happen to be, whatever opportunities." 

Video: Ellsworth Kelly

https://vimeo.com/187875053

Descobri esse artista por acaso no Pinterest e me apaixonei, não tinha ideia de sua posição na história da arte contemporânea.

Sunday, November 6, 2016

Diário de leitura: "O golpe de 2016 é um golpe sem comando"


"... uma figura jurídica que é a foraclusão, que também foi utilizada na psicanálise não por outra razão para descrever a psicose, ou seja, um tipo de construção simbólica em que vc elimina um fato como se ele nunca tivesse ocorrido, no caso do processo jurídico vc não pode mais se referir ao fato, vcs podem ter certeza de que as pedaladas fiscais foram foracluídas."

Saturday, November 5, 2016

Vídeo: lançamento Christian Laval, Christian Dunker debatedor


Perdoem-me os erros de grafia no francês, se alguém tiver algum reparo por favor deixe um comentário

1:13:43
Dans le dernière partie du livre nous avons consacré un chapitre à la question du sujet neoliberal, la fabrication du sujet neoliberal. C'est-à-dire que pour nous le neoliberalisme donc est un système de normes que va jusqu'à modeler les pratiques, les conduites, mais égalmente a refaçonner d'une certaine façon le sujet, entendant par là, je ne sais pas si les psychanalystes sont eux tous d'accord avec notre formulation, on supposant par là qu'un sujet ou une subjectivation est un processus, est une construction qui depend d'un certain nombre de dispostifs.
1:14:55
Justement une subjectivité qui peut se transformer en function de dispositifs.
En fait, ce qui nous a interesser, c'est justement, comme le disait Christian, de partir de la souffrance. Dans le dernier chapitre nous partons de la souffrance, c'est à dire finalement de cette vaste litterature clinique, qui témoigne, comme il l'a dit, des modifications dans les l'économies psychiques, dans l'expressions simptomatiques que les psychanalistes, les psychologues, ou le monde psy en général peut percevoir et enregistrer. Pour nous ç'a été extremement intéressant de partir de là pour remonter aux dispositifs qui dans les entreprises, dans le monde du travail, dans le monde de l'école, partout dans la société peuvent précisement avoir ces effets de souffrance.
1:16:24
Mais justemente la souffrance dépasse seulement un effet, et je suis tout à fait d'accord avec vous, vous pensez la souffrance comme une fonction, comme un element, comme un ingredient qui fait parti du mode de gouvernement neoliberal, en realité, de quoi s'agit-il? Si l'on part des modes de gouvernement des individus, on s'apperçoit qu'en réalité des dispositifs sont des dispositifs qui poussent à la performance, qui poussent partout à l'au-delà, aux dépassement de soi, qui poussent comme dans l'esport d'haute competition à aller au-delà de soi , c'est que nous avons appeler dans le livre, d'un terme que nous avons inventer, l'ultrasubjectivation, qui signifie qu'il y a une injuction permanente à aller au-delà de soi-même.
1:18:05
Et on comprend alors porquoi la souffrance est un element indispensable de cette ultrasubjectivation, que a précisement aller toutjour au-delà de soi suppose precisement toutes les formes de simptome, que l'on peut aujourd'hui reperer, c'est-à-dire finalemente en particulier cet sentiment de l'impuissance, le fait de ne pas pouvoir, le fait de se culpabiliser, du fait même de se responsabiliser en permanence, d'être mise en question, mise en cause precisement pour ne pas attendre l'escor (?) pour ne pas se dépasser soi-même, donc je crois qu'il faut bien comprendre que cette souffrance, il faut la rapporter à la concurrance, il faut la rapporter également à ce que nous appelons la subjectivation capitaliste: subjectivation capitaliste est le fait que le sujet a s'identifié a un valeur que s'auto-valorise. Un valeur que s'auto-valorise ça s'appele en économie politique, et surtout chez Marx, ça s'appele le capital, en d'autres termes, c'est tout qu'il y a de tout a fait original, de tout a fait inédit, je dirait de tout a fait innui (?) dans le monde psychique, dans l'univers subjectif, et que nous sont imposés, c'est que nous avons à vivre comme des capitaux ayant à s'auto-valoriser, faute de quoi nous manquons, nous souffrons, ne nous sommes pas dans la normalité.
C'est une énorme de-limitation. Ça parait tout a fait étrange. Les sociologue apprennent à nos étudiantes que la norme c'est un limite, chez Durkheim, chez des sociologue (?) la norme est faite pour contenir, pour retenir, pour limiter les pulsions, restraindre le domaine des interes et des égoismes. Avec le neoliberalisme nous avons une norme, qui certains appelent perverse, une norme que vise à l'ilimitation, au pousser hors (?), au plus-de. “Plus-de” c'est l'expression à la fois de Marx et de Lacan. Je pense que Lacan avait particulierment compris que chez Marx la logique du plus-de pouvez, de toujours plus-de, pouvait s'étendre au functionement psychique, c'est etai le mot, la clé de la juissance, mais la juissance c'est pas le bonheur du liberalisme classique, c'est pas l'équilibre, ce pas l'homeostasie du petit bonne homme psychologique, c'est justement cette façon, ces incitation à ne jamais connaitre de repos, jamais connaitre de repit.
Vous ne serait jamais tranquille, vous n'aurais jamais de paix, vous serait toujours en guerre, voilà cet que nous dit le neoliberalisme, vous serait toujours en guerre, parce que vous serait toujours en concurrence, il n'y aurait jamais du fin à la guerre que nous avons à entretenir les uns avec les autres, les pays entre eux, les économies entre elles. Le monde de cette manière fonctionne dans une logique que peut paraitre totalement absurde, cette concurrence ilimité pour aucune fin. C'est le cas de le dire. Je crois que c'est cette souffrance que nous ressentons tous, une souffrance que risque fort de s'agraver, puisque les limites en realité on les connait, les limites objectives nous les connaissons, c'est qu'il n'y a pas plusiers planetes, il n'y a pas plusiers vies non plus, et donc nous savons parfaitement ce qui l'en nait de la finitude, mais nous avons un système de normes neoliberales qui precisement sont en train de nier toute limites, ils imposent comme norme l'ilimitation, qui est en réalité l'ilimitation du capital devenu sujet, devenu forme subjective. C'est en celà qu'il est temps, il est vraiment temps d'imaginer autre chose, d'imaginer un autre système des normes, d'imaginer un une nouvelle forme d'existence, qui soit précisement deflacioniste, c'est-à-dire qui nous améne à ne pas entrer dans cette concurrence sans fins, sans répit et sans repos.

Friday, November 4, 2016