Saturday, November 5, 2016

Vídeo: lançamento Christian Laval, Christian Dunker debatedor


Perdoem-me os erros de grafia no francês, se alguém tiver algum reparo por favor deixe um comentário

1:13:43
Dans le dernière partie du livre nous avons consacré un chapitre à la question du sujet neoliberal, la fabrication du sujet neoliberal. C'est-à-dire que pour nous le neoliberalisme donc est un système de normes que va jusqu'à modeler les pratiques, les conduites, mais égalmente a refaçonner d'une certaine façon le sujet, entendant par là, je ne sais pas si les psychanalystes sont eux tous d'accord avec notre formulation, on supposant par là qu'un sujet ou une subjectivation est un processus, est une construction qui depend d'un certain nombre de dispostifs.
1:14:55
Justement une subjectivité qui peut se transformer en function de dispositifs.
En fait, ce qui nous a interesser, c'est justement, comme le disait Christian, de partir de la souffrance. Dans le dernier chapitre nous partons de la souffrance, c'est à dire finalement de cette vaste litterature clinique, qui témoigne, comme il l'a dit, des modifications dans les l'économies psychiques, dans l'expressions simptomatiques que les psychanalistes, les psychologues, ou le monde psy en général peut percevoir et enregistrer. Pour nous ç'a été extremement intéressant de partir de là pour remonter aux dispositifs qui dans les entreprises, dans le monde du travail, dans le monde de l'école, partout dans la société peuvent précisement avoir ces effets de souffrance.
1:16:24
Mais justemente la souffrance dépasse seulement un effet, et je suis tout à fait d'accord avec vous, vous pensez la souffrance comme une fonction, comme un element, comme un ingredient qui fait parti du mode de gouvernement neoliberal, en realité, de quoi s'agit-il? Si l'on part des modes de gouvernement des individus, on s'apperçoit qu'en réalité des dispositifs sont des dispositifs qui poussent à la performance, qui poussent partout à l'au-delà, aux dépassement de soi, qui poussent comme dans l'esport d'haute competition à aller au-delà de soi , c'est que nous avons appeler dans le livre, d'un terme que nous avons inventer, l'ultrasubjectivation, qui signifie qu'il y a une injuction permanente à aller au-delà de soi-même.
1:18:05
Et on comprend alors porquoi la souffrance est un element indispensable de cette ultrasubjectivation, que a précisement aller toutjour au-delà de soi suppose precisement toutes les formes de simptome, que l'on peut aujourd'hui reperer, c'est-à-dire finalemente en particulier cet sentiment de l'impuissance, le fait de ne pas pouvoir, le fait de se culpabiliser, du fait même de se responsabiliser en permanence, d'être mise en question, mise en cause precisement pour ne pas attendre l'escor (?) pour ne pas se dépasser soi-même, donc je crois qu'il faut bien comprendre que cette souffrance, il faut la rapporter à la concurrance, il faut la rapporter également à ce que nous appelons la subjectivation capitaliste: subjectivation capitaliste est le fait que le sujet a s'identifié a un valeur que s'auto-valorise. Un valeur que s'auto-valorise ça s'appele en économie politique, et surtout chez Marx, ça s'appele le capital, en d'autres termes, c'est tout qu'il y a de tout a fait original, de tout a fait inédit, je dirait de tout a fait innui (?) dans le monde psychique, dans l'univers subjectif, et que nous sont imposés, c'est que nous avons à vivre comme des capitaux ayant à s'auto-valoriser, faute de quoi nous manquons, nous souffrons, ne nous sommes pas dans la normalité.
C'est une énorme de-limitation. Ça parait tout a fait étrange. Les sociologue apprennent à nos étudiantes que la norme c'est un limite, chez Durkheim, chez des sociologue (?) la norme est faite pour contenir, pour retenir, pour limiter les pulsions, restraindre le domaine des interes et des égoismes. Avec le neoliberalisme nous avons une norme, qui certains appelent perverse, une norme que vise à l'ilimitation, au pousser hors (?), au plus-de. “Plus-de” c'est l'expression à la fois de Marx et de Lacan. Je pense que Lacan avait particulierment compris que chez Marx la logique du plus-de pouvez, de toujours plus-de, pouvait s'étendre au functionement psychique, c'est etai le mot, la clé de la juissance, mais la juissance c'est pas le bonheur du liberalisme classique, c'est pas l'équilibre, ce pas l'homeostasie du petit bonne homme psychologique, c'est justement cette façon, ces incitation à ne jamais connaitre de repos, jamais connaitre de repit.
Vous ne serait jamais tranquille, vous n'aurais jamais de paix, vous serait toujours en guerre, voilà cet que nous dit le neoliberalisme, vous serait toujours en guerre, parce que vous serait toujours en concurrence, il n'y aurait jamais du fin à la guerre que nous avons à entretenir les uns avec les autres, les pays entre eux, les économies entre elles. Le monde de cette manière fonctionne dans une logique que peut paraitre totalement absurde, cette concurrence ilimité pour aucune fin. C'est le cas de le dire. Je crois que c'est cette souffrance que nous ressentons tous, une souffrance que risque fort de s'agraver, puisque les limites en realité on les connait, les limites objectives nous les connaissons, c'est qu'il n'y a pas plusiers planetes, il n'y a pas plusiers vies non plus, et donc nous savons parfaitement ce qui l'en nait de la finitude, mais nous avons un système de normes neoliberales qui precisement sont en train de nier toute limites, ils imposent comme norme l'ilimitation, qui est en réalité l'ilimitation du capital devenu sujet, devenu forme subjective. C'est en celà qu'il est temps, il est vraiment temps d'imaginer autre chose, d'imaginer un autre système des normes, d'imaginer un une nouvelle forme d'existence, qui soit précisement deflacioniste, c'est-à-dire qui nous améne à ne pas entrer dans cette concurrence sans fins, sans répit et sans repos.

No comments:

Post a Comment